La violence en milieu scolaire et universitaire

La violence en milieu scolaire et universitaire

Cette journĂ©e rĂ©pond Ă  un souhait, celui de voir un systĂšme Ă©ducatif ivoirien dynamique et compĂ©titif Ă  l’échelle internationale.

L’instauration d’une universitĂ© ou d’une Ă©cole en paix avec elle-mĂȘme et avec la sociĂ©tĂ© toute entiĂšre doit se prĂ©senter ipso facto comme l’objectif commun.
Quand nous avons acceptĂ© de faire de la non-violence notre leitmotiv nous nous donnons aussi pour mission de travailler Ă  la dignitĂ©, Ă  l’honorabilitĂ© des Ă©lĂšves et Ă©tudiants, Ă  la respectabilitĂ© des autoritĂ©s acadĂ©miques.
La violence handicape notre systĂšme Ă©ducatif et si nous n’y prenons garde, elle lui enlĂšvera toute valeur.
Pour nous tous aujourd’hui le sort de ce travail est entre nos mains.
Avec une volonté commune, déterminée, pure et simple nous parviendrons à des solutions véritables.
Devons-nous rester indiffĂ©rent quand des apprenants humilient leurs enseignants, agressent verbalement, brutalisent, frappent leurs professeurs ou maĂźtres ?
Devons-nous rester indiffĂ©rents quand des Ă©lĂšves et Ă©tudiants sont frappĂ©s, tuĂ©s par leurs camarades ?
Devons-nous rester cois quand ces incivilitĂ©s et exactions dĂ©passent le cadre de l’école et de l’universitĂ© ?
Devons-nous rester indifférents quand des futurs cadres du pays dorment dans des endroits insalubres, à la belle étoile sinon squattent des bùtiments inachevés.
Devons-nous rester cois quand des mĂ©thodes de certains enseignants et professeurs contribuent Ă  l’échec d’apprenants.
Nous avons vu des annĂ©es acadĂ©miques, Ă  n’en point finir.
Nous avons vu des apprenants et leurs maĂźtres prendre et faire des cours dans des conditions inimaginables.
Nous avons compris et su qu’autoritĂ©s acadĂ©miques, apprenants et parents d’élĂšves sont dĂ©couragĂ©s du systĂšme.
L’ONG PLANETE PAIX ne veut pas et ne peut pas garder silence devant un tel Ă©tat de chose.
Silence, inaction sont, en pareille circonstance, synonymes de trahison.
Tant que nous ne donnerons envie de dispenser leur savoir aux professeurs et enseignants, et le goĂ»t de bonne formation aux Ă©lĂšves et Ă©tudiants ;
Tant que nous n’accorderons valeur vĂ©ritable au systĂšme Ă©ducatif promoteur du savoir, du progrĂšs et du dĂ©veloppement dans nos pays ;
Tant que nul ne se prĂ©occupera de la santĂ© du systĂšme ;
Tant que nous ne procĂ©derons en quelque sorte Ă  l’épuration du systĂšme ;
Nos diplĂŽmes perdront valeur ;
Nous n’aurons que pseudo diplĂŽmĂ©s et violents ;
Notre systĂšme Ă©ducatif se mourra.
Mais unissons l’acte Ă  la parole : les deux se valorisant mutuellement.
Notre temps est celui des choix véritables et non des faux fuyants.
Et rien ne nous empĂȘche de remodeler un statu quo rĂ©calcitrant avec nos idĂ©es et nos mains volontaires et dĂ©terminĂ©es jusqu’à rendre dynamique et plus compĂ©titif notre systĂšme Ă©ducatif.
Le rĂ©alisme nous oblige Ă  admettre que nos actions se poursuivront jusqu’à ce que l’effacement de la violence sous toutes ses formes deviennent une rĂ©alitĂ© tangible pour tous les acteurs acadĂ©miques.
D’oĂč la question fondamentale qui se pose Ă  nous tous :
Comment livrer ce noble combat contre la violence en milieu scolaire et universitaire ?
Deux rĂ©ponses sont possibles :
l’une consiste à l’ignorer dans le silence et l’inaction ou à s’adonner à des critiques dites de ‘‘ salon’’.
Le danger de ce moyen réside dans sa futilité.
Le silence et l’inaction sont inefficaces à tuer la violence. Ils se contentent de l’entretenir en lui laissant libre cours.
Parvenu à l’ñge adulte elle devient affreuse.
L’autre vous recommande non pas d’attaquer physiquement le violent mais d’agir sur son esprit, son ñme et son cƓur.
Vous devez chercher Ă  le convaincre de ses erreurs et susciter en lui un sentiment moral de honte.
C’est une mĂ©thode qui met Ă  l’épreuve la volontĂ© de tous les acteurs du systĂšme Ă©ducatif.
Il y a deux entitĂ©s au monde qui ne commettent pas de faute ni d’erreur. Il s’agit de Dieu ou des dieux – entitĂ©(s) parfaite (s) et – des brutes – entitĂ©s dĂ©pourvues de raisons.
C’est donc parce que tous les acteurs acadĂ©miques sont des Hommes qu’ils ont pu de prĂšs ou de loin se rendre responsables dans l’émergence de la violence en milieu universitaire et scolaire.
Nous nous sommes trompĂ©s, nous avons commis des erreurs. Toutefois, le principal pour vous et pour nous, ce n’est pas de ne jamais se tromper, mais de se ressaisir.
Nous devons dans l’union, l’union dans la diversitĂ© faire cesser les actes de violence.
Nous vivons en des jours qui exigent une sage prudence et un calme usage de la raison.
Agissons tous pour nos frĂšres et sƓurs, pour nos enfants, pour nous-mĂȘmes, pour demain.
DĂ©barrassons-nous de nos habits de thĂ©oricien, des haines inutiles, de nos intĂ©rĂȘts Ă©goĂŻstes, de nos peurs intĂ©rieurs et agissons pour le bien commun.

Mesdames, mesdemoiselles et messieurs, honorables invitĂ©s je voudrais conclure en observant que nous sommes maintenant placĂ©s devant le fait que demain a commencĂ© dĂšs aujourd’hui.
Je vous remercie !!!!!

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