PROGRAMME DES JEUNES CHAMPIONS : PLANÈTE PAIX REÇUE DANS LES LOCAUX DE LA HAUTE AUTORITÉ POUR LA BONNE GOUVERNANCE

PROGRAMME DES JEUNES CHAMPIONS : PLANÈTE PAIX REÇUE DANS LES LOCAUX DE LA HAUTE AUTORITÉ POUR LA BONNE GOUVERNANCE

Le Mercredi 12 Septembre 2018 une délégation l’ONG PLANÈTE PAIX à savoir, Président Achille COMOE, et la Responsable de la Communication IBO Annick, a été reçue dans les locaux de La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance en son siège sis à la Riviera 4 Golf. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du sommet des jeunes champions initié par l’ONG et dont la Saison 2 se tiendra les 15, 16, 17 Novembre 2018 en Côte d’Ivoire. Les discussions ont tournées des modalités de stage et du panel. En effet, La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance fait partie des instruments mis en place par le gouvernement ivoirien dans le cadre de son plan national de lutte contre la corruption. Elle a été créée par l’ordonnance n°2013-660 du 20 septembre 2013 relative à la prévention et à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées. La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance est une autorité administrative indépendante, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle est placée sous l’autorité du Président de la République. Elle a compétence sur toute l’étendue du territoire nationale. Elle assure une mission de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées.

A ce titre, elle est chargée :

  • D’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie nationale de la lutte contre la corruption ;
  • De coordonner, de superviser et d’assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques de prévention et de la lutte contre la corruption 
  • D’évaluer périodiquement, les instruments et les mesures administratives afin de déterminer leur efficacité dans le domaine de la prévention et de la lutte contre la corruption 
  • D’identifier les causes structurelles de la corruption et des incriminations assimilées, et de proposer aux autorités compétentes des mesures susceptibles de les éliminer dans tous les services publics et parapublics 
  • De donner des avis et des conseils pour la prévention de la corruption à toute personne physique ou morale ou à tout organisme public ou privé, et de recommander des mesures d’ordre législatif et réglementaire de prévention et de lutte contre la corruption 
  • De contribuer à la moralisation de la vie publique et de consolider les principes de la Bonne Gouvernance, ainsi que la culture du service public 
  • D’assister les secteurs publics et privés dans l’élaboration des  règles de déontologie 
  • D’éduquer et de sensibiliser la population sur les conséquences de la corruption 
  • De s’assurer que toutes les institutions publiques disposent de manuels de procédures effectivement appliquées 
  • De diffuser et de vulgariser les textes relatifs à la lutte contre la corruption 
  • De mener des investigations sur les pratiques de la corruption 
  • D’identifier les auteurs présumés et leurs complices et d’initier les poursuites 
  • De recueillir de centraliser et d’exploiter les dénonciations et plaintes dont elle est saisie 
  • De recevoir les rapports d’inspections et d’audits des organes et structures de contrôle et de détection de l’Etat en matière de lutte contre la corruption 
  • De recevoir les déclarations de patrimoine 
  • De saisir le Procureur de la République près la juridiction compétente 
  • De veiller aux renforcements de la coordination intersectorielle et au développement de la coopération avec les organes qui participent à la lutte contre la corruption, tant au niveau national qu’au niveau international 

Dans le cadre des missions mentionnées au point 4 ci-dessus, la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance peut demander aux administrations, aux institutions et aux organismes publics ou privés, ou à toute personne physique ou morale, de lui communiquer tout document ou information qu’elle juge utile. Le refus délibérés et injustifié de communiquer à la Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance les informations ou documents requis, constitue une infraction d’entrave à la justice.

Ainsi, de façon pratique, les participants pourront bénéficier de l’expérience et du savoir-faire de ladite Institution pendant le programme en terme de stage et à travers un expert-panéliste.